L’année 2025 a été marquée en France par une série de faits divers tragiques qui ont secoué l’opinion publique et relancé les débats sur la sécurité, la santé mentale et les fractures sociales. Des attaques violentes dans des établissements scolaires aux meurtres à caractère raciste, en passant par des règlements de comptes en milieu urbain, ces événements soulignent la complexité des enjeux auxquels la société française est confrontée.
Le 25 avril, un lycée privé de Nantes a été le théâtre d’une attaque au couteau. Un élève de 15 ans a poignardé une camarade à 57 reprises avant de blesser trois autres étudiants. L’agresseur, maîtrisé par un enseignant, a été interpellé et placé en garde à vue. Cet événement a ravivé les inquiétudes concernant la sécurité dans les établissements scolaires et la gestion des troubles psychiques chez les jeunes.
Le 31 mai, Hichem Miraoui, un coiffeur tunisien, a été abattu de cinq balles devant son salon de coiffure à Puget-sur-Argens, dans le Var. L’auteur présumé, Christophe B., un voisin de 53 ans, a été mis en examen pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste, motivé par la race, la religion ou l’origine ». Cet acte a été qualifié de « clairement raciste » et a suscité une vive émotion à l’échelle nationale.
Marseille a été le théâtre de plusieurs règlements de comptes en 2025. Le 27 mai, un mineur a été tué et deux autres blessés lors d’une fusillade dans la cité des Rosiers, un quartier connu pour son trafic de drogue. Ces événements soulignent la persistance de la violence urbaine et des enjeux liés au trafic de stupéfiants dans certaines zones sensibles.
Le 22 février, une attaque au couteau à Mulhouse a fait un mort et sept blessés, dont deux graves. L’assaillant, Brahim Abdessemed, a crié « Allah Akbar » lors de l’attaque, et le Parquet national antiterroriste a été saisi de l’affaire. Cet événement a relancé les débats sur la radicalisation et la gestion des individus présentant des troubles psychiatriques.
Le 25 janvier, à Apt, Mehdi B., un homme connu pour sa radicalisation islamiste et ses troubles psychiatriques, a attaqué un client et un agent de sécurité dans un supermarché en criant « Allah Akbar ». Bien que les blessures aient été relativement légères, cet acte a été qualifié de tentative d’attentat terroriste.
Le 9 juin, Daniel Congré, ancien footballeur et dirigeant à l’Olympique Lyonnais, a été retrouvé grièvement blessé à l’arme blanche près du cœur. L’incident, survenu à son domicile, a suscité de nombreuses spéculations. Le parquet de Montpellier a indiqué qu’il s’agirait d’un accident domestique, mais Daniel Congré a réfuté la tentative de suicide et a assuré avoir été victime d’une agression.
Ces faits divers, bien que tragiques, soulèvent des questions profondes sur la société française. Le président Emmanuel Macron a récemment évoqué la nécessité de ne pas opposer les préoccupations écologiques aux faits divers, soulignant que ces événements reflètent des fractures sociales et des problématiques de santé mentale qui méritent une attention particulière
La couverture médiatique de ces événements joue également un rôle crucial. Selon un sondage, 69 % des Français se disent intéressés par le traitement journalistique des faits divers, ce qui souligne l’importance de cette thématique dans le paysage médiatique français. En conclusion, les faits divers de 2025 en France illustrent une société confrontée à des défis complexes, allant de la violence scolaire à la radicalisation, en passant par les inégalités sociales. Ces événements appellent à une réflexion collective sur les causes profondes de ces drames et sur les moyens de prévenir de tels actes à l’avenir.